aris, ton air était empreint d’une réalité enivrante, de la liberté d’agir et de réagir, de créer et d’aimer… Tes jardins et tes rues retentissaient des cris et rires de la jeunesse, de tes nombreux artistes et artisans ; la liberté d’expression, dans toute sa diversité, était partout chez elle. Au temps de ma jeunesse… Puis tu t’es figée, gentrifiée, ton regard s’est glacé. Alors, après t’avoir dessinée une dernière fois, je t’ai quittée… Mais parfois je te taquine encore de mon stylet.