Philippe MOLLER

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Nom

Philippe MOLLER

Catégorie

Peinture

Technique(s)

Techniques mixtes (huile, tissu marouflé, sable) Encre de Chine et Pastels secs, Acrylique

Téléphone

Fixe 06 13 16 51 01 Mobile 06 19 44 47 58

Site internet

http://www.phmoller.com

E-mail

phmoller@club-internet.fr

A propos de vous (paragraph 1)

Mon enfance a été bercée par le dessin et la peinture, ma mère ayant fait les Beaux-Arts et l’Ecole supérieure des Arts Décoratifs. Plus tard, elle m’a encouragé à suivre les séances de croquis de nus à l’atelier de la Grande Chaumière à Montparnasse. Peintre figuratif et restauratrice de tableaux, elle m’a laissé libre de mon orientation picturale, tout en me prodiguant des conseils. C’est malgré tout en autodidacte que j’ai abordé la peinture à l’huile, n’ayant pas fait d’école d’art. La lecture des écrits théoriques de Wassily KANDINSKY et de Joahnnes ITTEN, complétée par la visite d’expositions, a constitué une base à partir de laquelle j’ai évolué et construit ma propre démarche vers l’abstraction.
La rencontre d’Henri GIRIAT, ancien administrateur de la fondation Albert GLEIZES, qui m’a encouragé et fait connaitre des peintres comme René DÜRRBACH, sculpteur, peintre et créateur des vitraux de la basilique de Mézières, a été déterminante dans la poursuite de ma démarche malgré les périodes de doute.

A propos de vous (paragraphe 2)

J’attache de l’importance à montrer mon travail en Loir et Cher et en région Centre Val de Loire, dans des expositions personnelles ou collectives. Il faut aller au devant des gens et de l’environnement immédiat : un art de proximité en quelque sorte.
Cela ne m’empêche aucunement à exposer en d’autres lieux :
En région parisienne

à PARIS Mairie du Vème « Noir et Blanc, « Triennale de Paris » au Bastille design center à plusieurs reprises, 5 sélections au SALON d’AUTOMNE et différents espaces et galeries Galerie THUILLIER, Espace St Martin, Galerie de Nesles, Galerie Sonia Monti, Espace Marais Marais mais aussi à VERRIERES LE BUISSON (91) »43ème et 44ème salon de printemps et BOISSY SAINT LEGER (94)

Dans le reste de la France

À TOULOUSE, CLERMONT-FERRAND, CAVALAIRE (83), LE MANS (72), AIX EN PROVENCE POUILLY LES/LOIRE 6ème FIAAC en POUILLY FUME, NEVERS (invité d’honneur), COURS LES BARRES, STRASBOURG, CARPENTRAS, GRASSE, LA ROCHELLE

A l’étranger

JAPON :  TAKAMATSU, NAGOYA,  FUKUOKAKON, ANJO-CITY , KAGAWA, TOBE
ESPAGNE : ALALPARDO (Madrid norte) 
BRESIL :   Galerie « Montmartre » TERESINA
NEW-YORK : Galerie Saphira et Ventura
BRUXELLES : Galerie Bog-Art

A propos de vous (paragraphe 3)

Que dans sa jeunesse Philippe MOLLER se soit formé avec aux disciplines classiques du dessin, voilà qui est tout à fait rassurant car ce n’est pas par abandon mais par dépassement qu’il s’est rallié à la mouvance de l’abstraction. C’est par une décision réfléchie mais aussi sûrement par goût personnel. Il avait pris conscience de l’importance de la révolution qui s’est opérée dans les arts et dans les esprits au cours de la première moitié du XXème siècle.
Rappelons-en la convergence et nous comprendrons mieux le dessein de Philippe MOLLER.
BRAQUE dit « le fait pictural ». STRAVINSKI insiste sur la valeur du « phénomène sonore », indépendant des réminiscences musicales des siècles précédents. APOLLINAIRE vante la surréalité qui renouvelle les inventions du verbe.
Fait pictural qu’est-ce à dire ?
La peinture retrouve son autonomie grâce à une écriture strictement plastique qui la libère de toute imitation naturaliste. En soi, non plus sujet (de représentation) mais objet (de création) au même titre qu’une architecture, un tissage, une poterie.
Cependant, dans le cas des arts graphiques, ces normes plastiques sont dictées par les ressources en même temps que les exigences de toute surface plane.
Philippe MOLLER s’y est soumis avec la plus grande sûreté.
Soit :
La mise en mesure des diverses étendues de la composition selon des rapports de proportion, également soutenus par la juxtaposition des accords colorés. Cette base se perçoit d’un seul tenant dans le champ du regard. Elle constitue l’espace du tableau, son statisme fondamental mais en même temps son mode d’expression selon que les tonalités sont chaudes ou froides, claires ou obscures. Selon le cas, serein ou tourmenté.
Voilà qui est tout à fait visible dans les toiles de Philippe MOLLER.
Mais sur ce fond la mobilisation du nombre provoque la mise en mouvement des motifs de la composition. Ne disons pas dimensions mais directions, grâce à ces vecteurs linéaires, à ces cadences orientées qui vont de la verticale à l’oblique et finalement de l’oblique à la circularité.
Nombre car succession, progression qui s’échelonne dans une durée et invite le regard à un cheminement. Etrange alors ce rapport entre l’espace et le temps. Or leur solidarité organique contribue à susciter ce sentiment de plénitude qu’on appelle le rythme.
Donc mesure, nombre, rythme, nous en percevons le pouvoir opérant dans la plupart des compositions de Philippe MOLLER.
Présenté en ces termes presque didactiques, on pourrait croire à une théorie. Il n’en est rien, ce n’est pas une théorie préconçue mais le résultat d’une pratique que seuls l’expérience, la sensibilité de l’artiste, son sens des nuances colorées peuvent mettre à jour.
Albert GLEIZES recommandait, en effet, au peintre de travailler avec « sa physiologie active ». Non son sa tête mais son corps.
C’est ainsi que l’œuvre se dénoue en un pur poème pictural.

Henri GIRIAT
Ancien administrateur de la Fondation Albert GLEIZES
Membre de la Fondation Albert GLEIZES
Auteur de « GLEIZES l’initiateur » éd L’Harmattan